De la majesté des Femmes
De la majesté des Femmes
Elles foulent le sol de leurs pieds,
Ainsi que les hommes prosternés
A terre humblement pour expier
Toutes les fautes de leurs aînés.
Elles culminent du haut des jambes,
Au-dessus de la masse qui rampe
Sous l’empire d’un orgueil qui flambe
D’un feu plus fort que toutes les lampes.
Elles créent du fond de leur beau sexe,
Par le biais d’un miracle dantesque,
Leurs filles au charme si complexe
Et puis leurs servants chevaleresques.
Elles nourrissent de leurs deux seins
Les affamés jeunes comme anciens,
Apprivoisant les ardeurs des saints
Et les plus féroces stoïciens.
Elles dirigent du bout des doigts,
Tel un général et ses soldats,
Leurs dociles sujets qui ondoient
Pour être les meilleurs candidats.
Elles ordonnent de par leur bouche,
Et les forts caractères s’émoussent
Sous des commandements si farouches
Ou des sourires à l’allure si douce.
Elles transpercent à travers leurs yeux
Les âmes des pauvres bienheureux,
Qui succombent au pouvoir merveilleux
D’un destin au plaisir dangereux.
Voilà tout de la beauté des Femmes,
Du charisme de ces gentes Dames ;
Il n’y a pour Elles rien d’infâme,
Que de gouverner sans état d’âme.
Vouons-lui allégeance totale,
Et obéissance radicale,
Plaçons-le sur son piédestal :
Le nouvel ordre matriarcal !
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