Une religion féminine ?

 

Une religion féminine ?

 

 

Voilà quelques milliers d’années,

Des religions virent le jour,

Aussi diverses que variées,

Prônant la haine ou bien l’amour.

 

Des anciennes polythéistes,

Aux plus contemporains dogmes,

Tantôt bien absolutistes,

Parfois carrément occultes ;

 

Il s’y trouve toujours un dieu

Qui veut concentrer en ses mains,

Sur la terre comme dans les cieux,

Nombre d’avatars féminins ;

 

De l’antique dieu de la foudre,

Du haut de sa montagne faste,

Qui n’a jamais pu se résoudre

A laisser quelque Femme chaste ;

 

A ce dieu-là dont le prophète

N’avait au jour qu’un seul dilemme :

Choisir sa nouvelle conquête,

La nuit tombée dans son harem.

 

Mais, il y a bien un culte,

Qui au travers de ses apôtres,

Prône l’amour, comme il exulte

Plus de justice que les autres !

 

Pourtant, ne nous y trompons pas,

Les Femmes n’y jouent pas grand rôle,

Mais, Elles ont un moindre poids

A porter dessus leurs épaules.

 

Les plus sceptiques d’entre nous

Se diront, intelligemment :

« Il n’y a vraiment rien de fou,

D’être moins mauvais seulement ».

 

A vous, j’ai envie de répondre :

« Certes, mais tentons de comprendre,

Si les Femmes restent dans l’ombre,

Elles ont tant à nous apprendre ».

 

Tant de leurs féminins modèles

Nous imposent l’admiration,

Un vrai respect intemporel,

Qui poussent à leur vénération.

 

De la Vierge pleine de grâce

Qui seule fit naître la vie,

A la guerrière qui fit face

Pour désenchaîner sa patrie.

 

Même son prophète majeur,

Certes connu pour ses miracles,

Montre la bonté en son cœur,

Indépendamment des obstacles.

 

En tous temps et tous lieux, il prône

La miséricorde et l’entraide,

Le pardon, et même l’aumône,

Sur tout ça, jamais il ne cède.

 

Eh bien voilà un caractère

Qu’on dirait emprunté aux Femmes :

Une compassion salutaire

Et une grande bonté d’âme.

 

Déjà, la dite religion

Comprend des valeurs féminines,

Il n’y a qu’une condition

Pour transcender son origine.

 

Il faudrait que les paraboles,

Soient professées par des Prêtresses,

Tous suspendus à leur parole ;

A défaut d’adorer Déesse !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les vicissitudes de la chasteté

Le véritable sexe supérieur